tag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post5545874856029557867..comments2023-10-11T16:02:48.925+02:00Comments on Crítica poética Addison de Witt: Manuel Vázquez Montalbán, Poesía completa 1963-2003. El CulturalAddison de Witthttp://www.blogger.com/profile/03495434183995985320noreply@blogger.comBlogger30125tag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-19983516233180022582008-06-17T12:09:00.000+02:002008-06-17T12:09:00.000+02:00Nada, que me he animado. Otro poema-canción de Fer...Nada, que me he animado. Otro poema-canción de Ferré para el gran Panero: "Il n'y a plus rien".<BR/><BR/>¡Y quien tenga oídos que oiga!.<BR/><BR/>Enlace en dailymotion:<BR/><BR/>http://www.dailymotion.com/relevance/search/il%2Bn%2527y%2Ba%2Bplus%2Brien%2Bferr%25C3%25A9/video/x1e3zh_leo-ferre-il-ny-a-plus-rien_music<BR/><BR/>El texto:<BR/><BR/>Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.<BR/><BR/>Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.<BR/>C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.<BR/>Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...<BR/>C'est vraiment con, les amants.<BR/><BR/>IL n'y a plus rien<BR/><BR/>Camarade maudit, camarade misère...<BR/>Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.<BR/>L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.<BR/>Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.<BR/>Camarade tranquille, camarade prospère,<BR/>Quand tu rentreras chez toi<BR/>Pourquoi chez toi?<BR/>Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg<BR/>Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,<BR/>Si tu y trouves quelqu'un qui dort<BR/>Alors va-t-en, dans le matin clairet<BR/>Seul<BR/>Te marie pas<BR/>Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée<BR/><BR/>Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...<BR/>Tu pourras lui dire: "T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.<BR/>Dis, t'as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?<BR/>Espèce de conne!<BR/>Et barre-toi!<BR/>Divorce-la<BR/>Te marie pas!<BR/>Tu peux tout faire:<BR/>T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...<BR/><BR/>Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir!<BR/><BR/>Il n'y a plus rien<BR/><BR/>Je suis un nègre blanc qui mange du cirage<BR/>Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,<BR/>Il en a marre qu'on lui dise: " Sale blanc!"<BR/><BR/>A Marseille, la sardine qui bouche le Port<BR/>Était bourrée d'héroïne<BR/>Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...<BR/>Libérez les sardines<BR/>Et y'aura plus de mareyeurs!<BR/><BR/>Si tu savais ce que je sais<BR/>On te montrerait du doigt dans la rue<BR/>Alors il vaut mieux que tu ne saches rien<BR/>Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!<BR/><BR/>Tu as droit, Citoyen, au minimum décent<BR/>A la publicité des enzymes et du charme<BR/>Au trafic des dollars et aux traficants d'armes<BR/>Qui traînent les journaux dans la boue et le sang<BR/>Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend<BR/>Et si tu veux la prendre elle te fera du charme<BR/>Avec le vent au cul et des sextants d'alarme<BR/>Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant<BR/><BR/>Les mots... toujours les mots, bien sûr!<BR/>Citoyens! Aux armes!<BR/>Aux pépées, Citoyens! A l'Amour, Citoyens!<BR/>Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!<BR/>Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire!<BR/><BR/>Nous ne sommes même plus des juifs allemands<BR/>Nous ne sommes plus rien<BR/><BR/>Il n'y a plus rien<BR/><BR/>Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!<BR/>Des poitrines occupées<BR/>Des ventres vacants<BR/>Arrange-toi avec ça!<BR/><BR/>Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées<BR/>C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs<BR/>Dieu est une idole, aussi!<BR/>Sous les pavés il n'y a plus la plage<BR/>Il y a l'enfer et la Sécurité<BR/>Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici<BR/>Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit<BR/>N'en déplaise à la littérature<BR/><BR/>Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche<BR/>A l'encyclopédie, les mots!<BR/>Et nous partons avec nos cris!<BR/>Et voilà!<BR/><BR/>Il n'y a plus rien... plus, plus rien<BR/><BR/>Je suis un chien?<BR/>Perhaps!<BR/>Je suis un rat<BR/>Rien<BR/><BR/>Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue<BR/><BR/>Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:<BR/>"Apprends donc à te coucher tout nu!<BR/>"Fous en l'air tes pantoufles!<BR/>"Renverse tes chaises!<BR/>"Mange debout!<BR/>"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe<BR/><BR/>Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,<BR/>Sors<BR/>Marche<BR/>Crève<BR/>Baise<BR/>Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme<BR/>Lâche ces notions, si ce sont des notions<BR/>Rien ne vaut la peine de rien<BR/><BR/>Il n'y a plus rien... plus, plus rien<BR/><BR/>Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!<BR/>Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit<BR/>Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.<BR/>Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.<BR/>C'est vraiment dégueulasse<BR/>Ils te tairont, les gens.<BR/>Les gens taisent l'autre, toujours.<BR/>Regarde, à table, quand ils mangent...<BR/>Ils s'engouffrent dans l'innommé<BR/>Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!<BR/><BR/>La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.<BR/>Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.<BR/><BR/>Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète<BR/>Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée<BR/><BR/>Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches<BR/>Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes<BR/>Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...<BR/>Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter<BR/>Alors, becquetons!<BR/>Côte à l'os pour deux personnes, tu connais?<BR/><BR/>Heureusement il y a le lit: un parking!<BR/>Tu viens, mon amour?<BR/>Et puis, c'est comme à la roulette: on mise, on mise...<BR/>Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même<BR/>D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!<BR/>Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...<BR/>Et ils mettent, ils mettent...<BR/>Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux<BR/>Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...<BR/><BR/>Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir<BR/><BR/>Te marie pas<BR/>Ne vote pas<BR/>Sinon t'es coincé<BR/><BR/>Elle était belle comme la révolte<BR/>Nous l'avions dans les yeux,<BR/>Dans les bras dans nos futals<BR/>Elle s'appelait l'imagination<BR/><BR/>Elle dormait comme une morte, elle était comme morte<BR/>Elle sommeillait<BR/>On l'enterra de mémoire<BR/><BR/>Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!<BR/><BR/>Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière<BR/>Rien dans les mains<BR/>Rien dans les poches<BR/><BR/>Tout dans la tronche!<BR/><BR/>- Vous n'avez rien à déclarer?<BR/>- Non.<BR/>- Comment vous nommez-vous?<BR/>- Karl Marx.<BR/>- Allez, passez!<BR/><BR/>Nous partîmes... Nous étions une poignée...<BR/>Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé<BR/>Écoutez-les... Écoutez-les...<BR/>Ça rape comme le vin nouveau<BR/>Nous partîmes... Nous étions une poignée<BR/>Bientôt ça débordera sur les trottoirs<BR/>La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant<BR/>Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...<BR/>Toutes des concierges!<BR/>Écoutez-les...<BR/><BR/>Il n'y a plus rien<BR/><BR/>Si les morts se levaient?<BR/>Hein?<BR/><BR/>Nous étions combien?<BR/>Ça ira!<BR/><BR/>La tristesse, toujours la tristesse...<BR/><BR/>Ils chantaient, ils chantaient...<BR/>Dans les rues...<BR/><BR/>Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan<BR/>Et ceux de Mexico<BR/>Bras dessus bras dessous<BR/>Bien accrochés au rêve<BR/><BR/>Ne vote pas<BR/><BR/>0 DC8 des Pélicans<BR/>Cigognes qui partent à l'heure<BR/>Labrador Lèvres des bisons<BR/>J'invente en bas des rennes bleus<BR/>En habit rouge du couchant<BR/>Je vais à l'Ouest de ma mémoire<BR/>Vers la Clarté vers la Clarté<BR/><BR/>Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs<BR/>Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts<BR/>Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande<BR/>J'imagine le téléphone dans une lande<BR/>Celle où nous nous voyons moi et moi<BR/>Dans cette brume obscène au crépuscule teint<BR/>Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes<BR/>Mes circuits déconnectent<BR/>Je ne suis qu'un binaire<BR/><BR/>Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte<BR/>Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route<BR/>Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis<BR/>Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale<BR/>Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras<BR/>Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans<BR/>La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif<BR/>Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain<BR/>Retourne tes yeux au-dedans de toi<BR/>Quand tu auras passé le mur du mur<BR/>Quand tu auras autrepassé ta vision<BR/>Alors tu verras rien<BR/><BR/>Il n'y a plus rien<BR/><BR/>Que les pères et les mères<BR/>Que ceux qui t'ont fait<BR/>Que ceux qui ont fait tous les autres<BR/>Que les "monsieur"<BR/>Que les "madame"<BR/>Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses<BR/>Que ces horribles magasins bipèdes et roulants<BR/>Qui portent tout en devanture<BR/>Tous ceux-là à qui tu pourras dire:<BR/><BR/>Monsieur!<BR/>Madame!<BR/><BR/>Laissez donc ces gens-là tranquilles<BR/>Ces courbettes imaginées que vous leur inventez<BR/>Ces désespoirs soumis<BR/>Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,<BR/>Avec les poumons resserrés<BR/>Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs<BR/>Les yeux défaits par les veilles soucieuses...<BR/>Et vous comptez vos sous?<BR/>Pardon.... LEURS sous!<BR/><BR/>Ce qui vous déshonore<BR/>C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil<BR/>Dans vos salles de bains climatisées<BR/>Dans vos bidets déserts<BR/>En vos miroirs menteurs...<BR/><BR/>Vous faites mentir les miroirs<BR/>Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes<BR/>Cravatés<BR/>Envisonnés<BR/>Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend<BR/>des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre<BR/>A un point donné<BR/>A heure fixe<BR/>Pour vos narcissiques partouzes.<BR/>Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître<BR/>Tellement vous êtes beaux<BR/>Et vous comptez vos sous<BR/>En long<BR/>En large<BR/>En marge<BR/>De ces salaires que vous lâchez avec précision<BR/>Avec parcimonie<BR/>J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification...<BR/>Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat.<BR/><BR/>Les révolutions? Parlons-en!<BR/>Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer<BR/>Parce qu'elles vous servent,<BR/>Parce qu'elles vous ont toujours servis,<BR/>Ces révolutions de "l'histoire",<BR/>Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser,<BR/>Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.<BR/>Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,<BR/>Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place<BR/>Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.<BR/>Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,<BR/>Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites, à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.<BR/><BR/>Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.<BR/>Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,<BR/>Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas?<BR/>Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.<BR/><BR/>Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!<BR/>La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.<BR/>Vous avez le style du pouvoir<BR/>Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes<BR/>Comme si vous parliez à vos subordonnés,<BR/>De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"<BR/>Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore...<BR/>Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,<BR/>Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,<BR/>Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,<BR/>De renvois mal aiguillés<BR/>De demi-sourires séchés comme des larmes,<BR/>Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,<BR/>Je me demande comment et pourquoi la Nature met<BR/>Tant d'entêtement,<BR/>Tant d'adresse<BR/>Et tant d'indifférence biologique<BR/>A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,<BR/>Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires<BR/>Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,<BR/>Dans votre grand monde,<BR/>A la coupe des bien-pensants.<BR/><BR/>Moi, je suis un bâtard.<BR/>Nous sommes tous des bâtards.<BR/>Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil<BR/>Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.<BR/>Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien<BR/><BR/>Il n'y a plus rien<BR/><BR/>Et ce rien, on vous le laisse!<BR/>Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,<BR/>Nous, on peut pas.<BR/>Un jour, dans dix mille ans,<BR/>Quand vous ne serez plus là,<BR/>Nous aurons TOUT<BR/>Rien de vous<BR/>Tout de nous<BR/>Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,<BR/>Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,<BR/>Le sourire des bêtes enfin détraquées,<BR/>La priorité à Gauche, permettez!<BR/><BR/>Nous ne mourrons plus de rien<BR/>Nous vivrons de tout<BR/><BR/>Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant<BR/>De vos fumures<BR/>De vos livres engrangés dans vos silothèques<BR/>De vos documents publics<BR/>De vos règlements d'administration pénitentiaire<BR/>De vos décrets<BR/>De vos prières, même,<BR/>Tous ces microbes...<BR/>Soyez tranquilles,<BR/>Nous aurons déjà des machines pour les révoquer<BR/><BR/>NOUS AURONS TOUT<BR/><BR/>Dans dix mille ans!!!!!<BR/><BR/>Nota bene: Leopoldo, esto no lo leerás, pero tanto da. Sé que te gustaría. Un abrazo.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-80560577350943285022008-06-17T11:02:00.000+02:002008-06-17T11:02:00.000+02:00Gracias a todos por participar en este comentario,...Gracias a todos por participar en este comentario, que ha servido para que afortunadamente algunos descubráis a un poeta excelente que rápidamente ha caído en el olvido.<BR/><BR/>Gracias a Jaula, Carlos,Estel y anonimito y Miriam por sus amables palabras.<BR/><BR/>Gracias también a Antonio por discrepar desde la inteligencia. Y a Helena por la misma razón.<BR/><BR/>Gracias a Joan y a Jordi por aportar información interesante.<BR/><BR/>Gracias a Pepo por su siempre interesante visión como editor.<BR/><BR/>Bienvenida seas Laura y esperamos seguir contando contigo. <BR/><BR/>Y disculpas porque sólo leímos la primera línea de un comentario que contenía un lenguaje violento y lleno de odio en el resto de líneas y pasó el corte por exceso de confianza. En este lugar se puede discrepar de todo y contra todo pero siempre desde un respeto hacia los demás y desde la educación. Los energúmenos e imitadores de Losantos que cambien de cadena, por favor.Addison de Witthttps://www.blogger.com/profile/03495434183995985320noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-27364156648017370882008-06-16T12:19:00.000+02:002008-06-16T12:19:00.000+02:00Me copio y me uno.Unas palabras para Peter Pan"No ...Me copio y me uno.<BR/><BR/><BR/><BR/>Unas palabras para Peter Pan<BR/><BR/>"No puedo ya ir contigo, Peter. He olvidado volar, y...<BR/>Wendy se levantó y encendió la luz: él<BR/>lanzó un grito de dolor... »<BR/> James Matthew Barrie, Peter Pan.<BR/><BR/>Pero conoceremos otras primaveras, cruzarán el cielo otros nombres -Jane, Margaret-. El desvío en la ruta, la visita a la Isla-Que-No-Existe, está previsto en el itinerario. Cruzarán el cielo otros nombres hasta ser llamados, uno tras otro, por la voz de la señora Darling (el barco pirata naufraga, Campanilla cae al suelo sin un grito, los Niños Extraviados vuelven el rostro a sus esposas o toman sus carteras de piel bajo el brazo, Billy el Tatuado saluda cortésmente, el señor Darling invita a todos ellos a tomar el té a las cinco). Las pieles de animales, el polvo mágico que necesitaba de la complicidad de un pensamiento, es puesto tras de la pizarra, en una habitación para ellos destinada en el n° 14 de una calle de Londres, en una habitación cuya luz ahora nadie enciende. Usted lleva razón, señor Darling, Peter Pan no existe, pero sí Wendy, Jane, Margaret y los Niños Extraviados. No hay nada detrás del espejo, tranquilícese, señor Darling, todo estaba previsto, todos ellos acudirán puntualmente a las cinco, nadie faltará a la mesa. Campanilla necesita a Wendy, las Sirenas a Jane, los Piratas a Margaret. Peter Pan no existe. «Peter Pan, ¿no lo sabías? Mi nombre es Wendy Darling». El río dejó hace tiempo la verde llanura, pero sigue su curso. Conocer el Sur, las Islas, nos ayudará, nos servirá de algo al fin y al cabo, durante el resto de la semana. Wendy, Wendy Darling. Deje ya de retorcerse el bigote, señor Darling, Peter Pan no es más que un nombre, un nombre más para pronunciar a solas, con voz queda, en la habitación a oscuras. Deje ya de retorcerse el bigote, todo quedará en unas lágrimas, en un sollozo apagado por la noche: todo está en orden, tranquilícese, señor Darling.<BR/><BR/>"Así se fundó Carnaby Street" 1970Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-61577544603859315882008-06-16T11:47:00.000+02:002008-06-16T11:47:00.000+02:00Felicidades Leopoldo, que el sábado te escaqueaste...Felicidades Leopoldo, que el sábado te escaqueaste de la Feria. Allí estaba tu nombre, balanceado por el viento, y tu silla vacía.<BR/><BR/><BR/>BLANCANIEVES SE DESPIDE DE LOS SIETE ENANOS<BR/><BR/>Prometo escribiros, pañuelos que se pierden en el horizonte, risas que palidecen, rostros que caen sin peso sobre la hierba húmeda, donde las arañas tejen ahora sus azules telas. En la casa del bosque crujen, de noche, las viejas maderas, el viento agita raídos cortinajes, entra sólo la luna a través de las grietas. Los espejos silenciosos, ahora, qué grotescos, envenenados peines, manzanas, maleficios, qué olor a cerrado, ahora, qué grotescos. Os echaré de menos, nunca os olvidaré. Pañuelos que se pierden en el horizonte. A lo lejos se oyen golpes secos, uno tras otro los árboles se derrumban. Está en venta el jardín de los cerezos.<BR/><BR/>"Así se fundó Carnaby Street" 1970Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-53203025525928034032008-06-16T11:09:00.000+02:002008-06-16T11:09:00.000+02:00Pues nada, felicidades al genial Leopoldo, que esc...Pues nada, felicidades al genial Leopoldo, que escribía como un auténtico ángel maldito:<BR/><BR/><BR/>20.000 LEGUAS DE VIAJE SUBMARINO<BR/><BR/>Como un hilo o aguja que casi no se siente<BR/>como un débil cristal herido por el fuego<BR/>como un lago en que ahora es dulce sumergirse<BR/>oh esta paz que de pronto cruza mis dientes<BR/>este abrazo de las profundidades<BR/>luz lejana que me llega a través de la inmensa lonja de<BR/> la catedral desierta<BR/>quién pudiera quebrar estos barrotes como espigas<BR/>dejad me descansar en este silencioso rostro que nada<BR/> exige<BR/>dejadme esperar el iceberg que cruza callado el mar sin<BR/> luna<BR/>dejad que mi beso resbale sobre su cuerpo helado<BR/>cuando alcance la orilla en que sólo la espera es posible<BR/>oh dejadme besar este humo que se deshace<BR/>este mundo que me acoge sin preguntarme nada este<BR/>mundo de titíes disecados<BR/>morir en brazos de la niebla<BR/>morir sí, aquí, donde todo es nieve o silencio<BR/>que mi pecho ardiente expire tras de un beso a lo que<BR/> es sólo aire<BR/>más allá el viento es una guitarra poderosa pero él no<BR/> nos llama<BR/>dejadme entonces besar este astro apagado traspasar el<BR/> espejo y llegar así adonde ni siquiera el suspiro es<BR/> posible<BR/>donde sólo unos labios inmóviles<BR/> ya no dicen o sueñan<BR/>y recorrer así este inmenso Museo de Cera deteniéndome<BR/> por ejemplo en las plumas recién nacidas<BR/>o en el instante en que la luz deslumbra a la crisálida<BR/>y algo más tarde la luna y los susurros<BR/>y examinar después los labios que fulgen<BR/>cuando dos cuerpos se unen formando una estrella<BR/>y cerrar por fin los ojos cuando la mariposa próxima a<BR/> caer sobre la<BR/>tierra sorda quiere en vano volver sus alas hacia lo verde<BR/>que ahora la desconoceAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-35681644366408177492008-06-16T00:07:00.000+02:002008-06-16T00:07:00.000+02:00¡Felicidades a Leopoldo María Panero en su 60 cump...¡Felicidades a Leopoldo María Panero en su 60 cumpleaños!<BR/>Que cumplas muchos más y que sigamos leyéndote...<BR/><BR/>Para celebrarlo, un regalito: este poema-canción de Léo Ferré: "L'espoir"<BR/><BR/>Dans le ventre des Espagnoles <BR/>Il y a des armes toutes prêtes toutes prêtes<BR/>Et qui attendent<BR/> <BR/>Des oiseaux finlandais vêtus de habanera <BR/>Des Vikings aux couteaux tranchant la manzanilla <BR/>Des flamenches de Suède brunes comme la cendre <BR/>Des guitares désencordées et qui se pendent <BR/>Des amants exilés dans les cloches qui sonnent <BR/>La Mort qui se promène au bras de Barcelone <BR/>Des taureaux traversés qui traversent l'Histoire <BR/>Des soleils fatigués qui les regardent boire <BR/>Un Orient de misère à la jota engloutie <BR/>Les parfums de l'Islam crevant d'Andalousie <BR/>Des pavés de flamenco aux gestes anarchiques <BR/>Les rythmes du jazz-band pour les paralytiques <BR/>Les tams-tams de l'Afrique à portée de guitare <BR/>De l'eau fraîche et de l'ombre à jurer pour y croire <BR/>Une rue de Madrid avec des fleurs fanées <BR/>Un fusil de trente-six qui revient s'y mêler<BR/><BR/>Dans le ventre des Espagnoles <BR/>Il y a des armes toutes prêtes toutes prêtes <BR/>Et qui attendent<BR/> <BR/>Un accord de guitare au moment où l'on passe <BR/>Un passeur langoureux avant le coup de grâce <BR/>La bouteille à la mer dans un drugstore indien <BR/>Un habit de lumière dans l'ombre du chagrin <BR/>La fureur pensionnée qui se croit dans la rue <BR/>Des chansons caraïbes qu'on a perdues de vue <BR/>Des cigales fuyant le bruit des castagnettes <BR/>Toutes les Amériques au fond d'une cassette <BR/>Exécutées à l'aube avec la stéréo <BR/>Le silence permis au-delà de Franco <BR/>Des ailes de moulin plantées sur les maisons <BR/>Don Quichotte qui passe à la télévision <BR/>Une chaîne en couleur pour avaler tout ça <BR/>Le sang avec la veine d'avoir la corrida <BR/>Et cent mille danseurs sur la place publique <BR/>Pour que Christophe Colomb découvre la Musique<BR/><BR/>Dans le ventre d'une Espagnole <BR/>Il y a l'Espoir qui se gonfle et qui gonfle <BR/>Et qui attend... Et qui attend...<BR/> <BR/>MANUEL DE FALLA <BR/><BR/>Y un enlace de youtube con actuación en directo:<BR/><BR/>http://es.youtube.com/watch?v=331vBEb0_9k<BR/><BR/>Salut les copains! :)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-61489331764967188182008-06-15T21:49:00.000+02:002008-06-15T21:49:00.000+02:00Y digo yo, si hay miembros, ¿por qué no puede habe...Y digo yo, si hay miembros, ¿por qué no puede haber miembras? ¿Es pecaminoso crear neologismos para la realidad femenina, cuando adaptamos a nuestro idioma tantas palabras de otras lenguas para cosas como el fútbol, los buses, el karma o el bussiness? ¿Es que no se puede innovar para una realidad hasta hace poco in-nombrada? (Y no victimizo a las mujeres, que conste, que yo pongo nombre a todo lo que me place). Abrazos desde mi jaulita, Jaula.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-79757138148262054642008-06-15T03:00:00.000+02:002008-06-15T03:00:00.000+02:00Federico, creo que eres un optismista. Ken Follet,...Federico, creo que eres un optismista. Ken Follet, "en tres horas y cuarto ha firmado en la Feria del Libro 2.050 ejemplares de sus novelas."<BR/><BR/>El 99,9% de los poetas no llegarán a firmar esa cifra en toda su vida.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-17814012727130029012008-06-14T21:06:00.000+02:002008-06-14T21:06:00.000+02:00Joan, qué ganas de huelgas tienes. Me parece bien,...Joan, qué ganas de huelgas tienes. Me parece bien, pero noto cierta obsesión huelguista que desgraciadamente no tendrá mayores repercusiones.<BR/><BR/>Estamos en una cultura popera. Sólo hay que visitar la feria del libro. La cola de Zafón, y me refiero al número de gente dispuesta a que le firmara un ejemplar y no a sus atributos, era de unas doscientas personas. Algo así como la cola de todos los poetas juntos en la feria, incluyendo a sus amigos, novios, novias, familiares y pelotas, durante los 20 días.<BR/><BR/>Eso sí, la educación que ni la toquen.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-63097418908917853862008-06-14T15:09:00.000+02:002008-06-14T15:09:00.000+02:00¿Hay alguna huelga de celo de los críticos clásico...¿Hay alguna huelga de celo de los críticos clásicos de Babelia o es que Babelia se los ha cargado directamente? Si hay huelga, tienen todo nuestro apoyo para que la poesía recupere el espacio que ha dejado de tener en ese suplemento cada vez más diluído en la tontería cultural que atonta nuestro país. Y si no hay huelga, que la hagan coño. Que le vamos a apoyar. Un poquito de dignidad, por favor, a la puta más pisada de nuestra cultura oficial, borreguil y cobarde.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-819265972414377392008-06-14T11:20:00.000+02:002008-06-14T11:20:00.000+02:00Babalea sigue siendo un desierto poético (y de los...Babalea sigue siendo un desierto poético (y de los otros). Al menos se han acordado de los 50 años de la bossa-nova, cosa que me alegra. Pero en poesía: agua. Como es ya tristemente habitual.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-6287358678890684052008-06-13T12:58:00.000+02:002008-06-13T12:58:00.000+02:00No has metido la pata, querido Antonio. Esto no es...No has metido la pata, querido Antonio. Esto no es una ciencia exacta, ni mucho menos.<BR/><BR/>Por otra parte, si que te digo que hablaba con cierta ventaja porque he tenido la suerte de conversar con muchos de los miembros de esa generación, dejaremos lo de miembras para aquellas que confunden el camino del feminismo por el sendero del ridículo, y salvo en una excepción, la referencia a los Cantos ha sido muy escasa. De hecho, en algún caso, en la intimidad por citar al rico conferenciante Aznar en algo que no sea una guerra, alguno me confesó que no los había acabado.<BR/><BR/>A mi me parece un libro extraordinario pero sinceramente pienso que muy poca gente se ha leído bien los Cantos en España. Diría que los Cantos es a los poetas lo que El Quijote para el resto de españoles. Una presencia necesaria en una biblioteca. Eso sí, impoluto.<BR/><BR/>Y sobre los editores, todos tienes mucho mérito, en especial los que no se dedican a cobrar a los autores o bien directamente o bien a través de la compra obligada de libros, lo cual me parece una vergüenza que todos deberíamos de decir. Y Pepo lo ha hecho bien, ha tenido suerte como todo en esta vida, y soy clienta suya, pero también hay otros editores que están haciendo una labor modesta pero importante, arriesgando mucho y que nunca ven su esfuerzo reconocido ni una sola vez. Y eso creo que es triste. O muy triste.<BR/><BR/>En ese sentido, queridos witteros, la sección "Secretos de poesía" debería de ser más activa. Mucho más. Y nosotros dar sugerencias.<BR/><BR/>BesosAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-79446931528166093422008-06-13T06:53:00.000+02:002008-06-13T06:53:00.000+02:00Es curiosa la recepción de los géneros y su trasva...Es curiosa la recepción de los géneros y su trasvase en España. Poetas que se pasan a la novela sorprenden y suelen tener eco y éxito de crítica (Marzal, Benítez Reyes…). Al revés suele ser más problemático, da la sensación de que la poesía es una esquinita de la escritura, una excrecencia lujosa, una rareza; quizás pasó esto con MVM, que los lectores veían sus poemarios como una curiosidad o un capricho de un autor todoterreno a los que no merecía la pena acercarse. Sería interesante analizar ese trasvase de un género a otro en los últimos años por parte de un numeroso grupo de escritores, algunos buscando más ventas, más reconocimiento y presencia pública…también porque así les apetecía, cómo no.<BR/><BR/>Helena, he leído a Canero y sí, creo que metí la pata en lo sustancial.<BR/><BR/>La poesía de Carver es tan interesante como sus relatos si olvidamos la división de géneros y lo que esperamos de un poema a la manera clásica; creo apreciar que en inglés ganan en ritmo y musicalidad.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-81273979396720643542008-06-12T14:17:00.000+02:002008-06-12T14:17:00.000+02:00Anominito,A partir de ahora estaré más pendiente d...Anominito,<BR/><BR/>A partir de ahora estaré más pendiente de tus comentarios, no quiero darte una nota que no se corresponda con la realidad.<BR/><BR/>Gracias por la ref. a mi comentario, es todo un honor.<BR/><BR/>Un saludo,<BR/><BR/><BR/><BR/>Estel J.Estel Juliàhttps://www.blogger.com/profile/08118603368848189342noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-48793699806624303772008-06-12T13:39:00.000+02:002008-06-12T13:39:00.000+02:00Quiero felicitarlos por los excelentes contenidos ...Quiero felicitarlos por los excelentes contenidos del blog. Hace un tiempo que leo vuestras críticas y contracríticas y me resultan muy interesantes. <BR/><BR/>Hacen tanta falta vientos críticos en un panorama poético conformista, llano y corrupto en muchos casos.<BR/><BR/>Gracias por la audacia y la dedicación.<BR/><BR/>Os sigo leyendo y si os parece bien, puedo poner un enlace en mi blog.<BR/><BR/>Saludos y gracias de nuevo por vuestro trabajo.<BR/>LauraLaura Giordanihttps://www.blogger.com/profile/04496034885697208309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-29826953190898547732008-06-12T13:19:00.000+02:002008-06-12T13:19:00.000+02:00Sí, Miriam, no te digo que no sea bueno como novel...Sí, Miriam, no te digo que no sea bueno como novelista. Presumo y supongo que es bueno, tan sólo que no me interesa, como no me interesa en general la novela española contemporánea. Lo de la escritura genérica no me echa para atrás: géneros desprestigiados como la ciencia ficción han dado a Stanislaw Lem, Olaf Stapledon, Edwin Abbot o las Crónicas marcianas de Bradbury. Autores todos ellos en los que hay, por cierto, más poesía que en algunos poemarios aquí contra-reseñados. No hay que dejarse llevar por prestigios y desprestigios, en todas partes hay, por suerte, cosas increíbles si se saben buscar sin miedo ni prejuicios (lo difícil es esto último: la encorsetada y más bien provinciana mirada del lector medio hispano, incapaz de trasvasar entre los géneros, de entender las hibridaciones sin domesticar y otras zoologías poemáticas o no; nos metemos con editores e instituciones, pero la principal lacra son los lectores, y esto nos cuesta más asumirlo porque lectores somos todos y mirarse en el espejo duele).<BR/><BR/>A los editores de poesía, bravo, y ánimo, por supuesto. Pero yo les pediría que fueran valientes y que no programen de una manera que parece un tanto aleatoria: por ejemplo: varias ediciones de la poesía de Sylvia Plath cuando Anne Sexton (que a este bufón le interesa más) apenas cuenta con una paupérrima antología...<BR/>También sería bueno seguir publicando a Jorie Graham, Anne Carson, lo que queda de Sharon Olds, al gran Rómulo Bustos, etc. Sería un gran servicio a muchos, o algunos, lectores.<BR/><BR/>Bartleby apuesta por algunas cosas que me gustan muchísimo, y sería bueno animar a Pepo desde aquí a que siga, y profundice, en esa línea. A los demás también, claro.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-87018588652335847802008-06-12T11:30:00.000+02:002008-06-12T11:30:00.000+02:00La verdad es que la edición de poesía tiene algo d...La verdad es que la edición de poesía tiene algo de heroico, en especial los que no os metéis en el triste asunto de los premios. Así que ánimo y a seguir. Sin vosotros, existiríamos todavía menos.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-48708937663252088032008-06-12T11:23:00.000+02:002008-06-12T11:23:00.000+02:00La crítica es muy buena, gracias a los Addison.Yo ...La crítica es muy buena, gracias a los Addison.<BR/>Yo solo he leído el de "A la sombra de las muchachas en flor" y me gustó, aunque hace ya mucho tiempo. Estaba en casa de mi abuela (¡!), no sé que haría por allí... Un 8 me parece muy buena nota y anima a conocer más al Montalbán poeta.<BR/>Por cierto, anonimito, como novelista es bastante bueno también. Lo que sucede es que ha transitado por géneros desprestigiados, como el policiaco.<BR/>Muy interesante lo que dice Pepo Paz respecto a novelistas-poetas. Y es curioso lo de Carver, porque a mi modo de ver, como narrador es infinitamente mejor que como poeta.<BR/>SaluditosAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-35335077220033298742008-06-12T07:58:00.000+02:002008-06-12T07:58:00.000+02:00Hola, en Bartleby Ed. publicamos hace unos años es...Hola, en Bartleby Ed. publicamos hace unos años esa antología de poemas de amor, "Ars amandi", que incluía lo poco que llevaba MVM trabajado en uno de los inéditos que ahora engrosan la poesía completa, "Rosebud". La buena disposición de MVM fue absoluta pero el resultado en cuanto a ventas del libro quedó muy por debajo de nuestras expectativas. Yo creo que el novelista podía mucho más que el poeta a los ojos de los lectores. No es un caso únido: en general nos resulta muy difícil trasvasar lectores entre géneros; también nos ha ocurrido con Grass, por ejemplo. Y con Kapuscinski. La excepción, la poesía de Carver. Tal vez eso explique, en gran medida, el desconocimiento de una parte sustancial de la obra de algunos grandes escritores como es el que caso que nos ocupa...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-40073422216089757462008-06-11T23:53:00.000+02:002008-06-11T23:53:00.000+02:00Querido Jordi:me duele dar malas noticias a la gen...Querido Jordi:<BR/><BR/>me duele dar malas noticias a la gente buena, pero mucho me temo que el deseo que tan donosamente expresas en la última línea de tu entrada no te va a ser concedido. <BR/><BR/>Aparte de que ni siquiera aquí nos pondríamos de acuerdo acerca de quiénes son los mejores, creo.<BR/><BR/>Leeremos a Montalbán; quizá por mi ignorancia y desidia personal y generacional, ni siquiera sabía que era poeta (como novelista reconozco que no me interesa). Esta contracrítica me anima a leerlo y disfrutarlo. Gracias.<BR/><BR/>Puedes ponerme una nota baja, Estel. Estos últimos tiempos no ando muy fino, ciertamente.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-61700654554719647182008-06-11T23:22:00.000+02:002008-06-11T23:22:00.000+02:00Tú lo sabrás mejor, Joan, pero los cuatro primeros...Tú lo sabrás mejor, Joan, pero los cuatro primeros poemarios lo publicó en El Bardo, que es como publicar ahora en Tusquets. Era una editorial con mucho prestigio. Praga la editó en Lumen, que tampoco está nada mal. Y luego dos libros en Visor. A nivel editorial es difícil que estuviera mejor. Ahora está en Cátedra también. <BR/><BR/>Le ocurre lo que pasa a muchos poetas, que se mueren y cuesta que su nombre se mantenga. Pero era un poeta reconocido, envidiado, y eso sí, muy barcelonés, es decir, muy alejado de los círculos de poder poético de los 80 y los 90.<BR/><BR/>Un buen poeta. Y con un reconocimiento que muchos ni soñamos.<BR/><BR/>El olvido es cruel pero casi irremediable para casi todos. Ojalá queden los mejores.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-75440179669101742832008-06-11T18:30:00.000+02:002008-06-11T18:30:00.000+02:00Buena crítica, es verdad. A la pregunta que realiz...Buena crítica, es verdad. <BR/><BR/>A la pregunta que realizáis, yo creo que su, en cierta manera, marginación de la poesía tuvo que ver con el hecho de que entre 1973 y 1982 no publicó nada. Cuando en 1982 apareció Praga, ya era la època de Montero y compañía, y Manuel no pertenecía a ese grupo. Su siguiente poemario es de 1990, y el siguiente, Ciudad, de 1997, ambos en Visor, que no tenía el poder de ahora pero que era muy importante ya, por otra parte. Y ahí acaba la publicación de poemarios por su parte. Claramente fue un autor desubicado por su propia generación y muy poco leído por las generaciones siguientes. Algo contribuyó la distancia en años entre poemarios, tan mal vista en estos lares y cuyo opuesto produce los horrores que leemos a diario, pero su singularidad, y la sombra suya propia como novelista hacen de él un poeta poco conocido, por lo que veo, entre la gente joven.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-27393934568368518902008-06-11T14:31:00.000+02:002008-06-11T14:31:00.000+02:00Independientemente de las referencias, me parece u...Independientemente de las referencias, me parece una sabia recuperación la de este autor con tantas caras. No me sorprende que los más jovenes se sorprendan positivamente al descubrirle y tampoco me sorprende que les parezca casi vanguardista en ocasiones. Teniendo en cuenta los tiempos poéticos que vivimos, con las excepciones que suelen aparecer por aquí, poetas como Manuel suenan, paradójicamente, frescos, casi nuevos.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-67164415847307959582008-06-11T13:26:00.000+02:002008-06-11T13:26:00.000+02:00Quizás en esa crítica, amigo Antonio, había refere...Quizás en esa crítica, amigo Antonio, había referencias muchísimo más claras, como las que se mencionan de ciertos poetas beat. Como tú bien sabes, Pound no fue ni mucho menos el primero en mezclar lenguas y citar músicos o escritores. <BR/><BR/>Y quizás cuando hablas de una forma de huir y utilizas el copulativo para hablar de Gimferrer y de Montalbán, es cuando más te alejas del poeta, porque no hace falta acudir a Castellet para ver que les separan dos universos. <BR/><BR/>No es un tema de estar equivocado o no. Creo simplemente que la referencia a Pound está cogida con pinzas en el mejor de los casos. Eso sí, queda muy bien.<BR/><BR/>Gracias a ti también.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8391318130595778564.post-48389700513523051652008-06-11T12:53:00.000+02:002008-06-11T12:53:00.000+02:00Creo que en "Una educación sentimental" (1967), MV...Creo que en "Una educación sentimental" (1967), MVM escribe poemas con mimbres si no directamente llegados de Pound, sí de poetas interpuestos. La mezcla de lenguas, las referencias a músicos y a escritores dentro de los poemas...No conozco a nadie anterior a Pound que lo hiciera tanto, como marca de fábrica. En la crítica de un folio no es fácil ir más allá de los nombres fundacionales, sólo quería exponer esto. Que Montalbán use esta forma de escribir los poemas para otra intención temática es otra harina, sólo hablo de construcción externa. <BR/><BR/>Ahora no tengo el libro a mano, pero creo recordar que pide perdón por haber robado citas y así es normal que uno se vaya al origen, a Pound, repito, quizá indirectamente, leído en toda la cantidad de poetas que luego siguieron ese juego que hoy llaman intertextual. Fue una forma de huir, Gimferrer y MVM, del realismo imperante aunque no único en aquellos años (G.Fuertes, Á. Crespo, de Ory). Esa mezcla de cultura pop y de citas de "alta cultura" es muy interesante en MVM y remite a una tradición compartida y conocida en los años 60-70.<BR/><BR/>Seguramente estoy equivocado, así que gracias, Helena,(leeré el texto de Carnero) por tu respuesta.<BR/><BR/>Y sí, una gran apuesta de crítica ésta de Addison, gracias.Anonymousnoreply@blogger.com